Oui, on se pose sans cesse la question….je suis une bonne maman ? je fais ce qu’il faut ? il sera heureux ? On culpabilise sans cesse… Mais c’est quoi une bonne maman ?
Lire la suite de « Dis mon fils, je suis une bonne maman ? (+ concours) »
Oui, on se pose sans cesse la question….je suis une bonne maman ? je fais ce qu’il faut ? il sera heureux ? On culpabilise sans cesse… Mais c’est quoi une bonne maman ?
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On parle toujours des premiers sourires, des premiers pas, des premiers mots…mais la première peur panique des parents ?? Et bien moi je l’ai vécu il y a environ 3h, d’où le fait de ce second post de la journée…c’est bien la première fois que je trouve le temps… Vous me direz 5 mois c’est déjà bien pour la première frayeur. Mais ça marque.
En effet, depuis ma rentrée de mésaventure, chou-bébé est à la sieste. En sécurité. Pour son enfant, on a toujours peur de tout, mais quand en plus on se sent responsable de ce qui arrive, c’est d’autant plus compliqué.
Venons-en aux faits. Nous sommes partis tous les deux faire une petite balade. En passant près du centre commercial, je me souviens que je dois lui trouver des bodies en taille 9 mois. Allez, petit détour chez Toys’R’Us. Nous montons les escalators tranquillement, chose toujours compliquée pour moi avec mon 1m50 mais ça passe. Et puis au retour (sachant que je n’ai rien trouvé vu que leur rayon habillement est minuscule…), j’ai une idée qui traverse mon esprit si rapidement que je n’ai pas le temps de réfléchir. J’ai l’impression d’avoir déjà fait ça, que c’est plus simple…Et là je passe avant la poussette sur l’escalator dans la descente…
Je reprends le travail jeudi prochain, donc dans moins d’une semaine. Clairement, c’est un peu mon plan de bataille que j’écris ici, je ne pourrai vraiment dire si j’ai survécu que le week-end prochain. Après 4 mois à ne vivre qu’avec lui, comment je vais réussir à m’intéresser à nouveau à autre chose ? Comment faire pour ne pas passer ma vie à culpabiliser de ne pas être avec lui pour le voir grandir ?
De si loin que je me souvienne, j’ai toujours été obsédée par les buts à atteindre. Je ne suis pourtant pas franchement carriériste, non je parle de la vie de tous les jours. Il me fallait toujours un but, une échéance.
6 mois avant le brevet, 2 mois avant le bac, 5 jours avant mon anniversaire, 2 semaines avant d’emménager avec mon homme, 12h avant de jeter ma dernière plaquette de pilule, 3 minutes avant le résultat du test… Et comme si ça ne suffisait pas, je passe mon temps à comparer le temps. Si une échéance importante se profile, j’évalue où j’étais dans autant de temps qu’il me reste pour y arriver. Si c’est une échéance négative (reprise du travail après un congé mater, simple exemple…), je vais me dire « oh mon dieu, 2 mois mais ça me parait hier, et dans le même temps j’aurai déjà repris »…