Nous ne sommes pas forcément très pratiquants (enfin bon je suis quand même allée jusqu’à la profession de foi, un peu poussée par la famille…)mais nous avons fait baptiser notre fils d’un commun accord. Là s’est posé la question du parrain et de la marraine et nous avons découvert que nous n’avions pas du tout les mêmes attentes (donc pas les mêmes personnes en tête).
Un accompagnateur de vie
Logiquement, le parrain et la marraine accompagnent l’enfant dans sa vie catholique. Moi je vois plus les choses comme un accompagnateur de vie alors que mon homme le voit comme une sorte d’obligation pour le baptême même si évidemment il n’a pas choisi au hasard. Quelqu’un de « plus important que les autres ». Ma marraine a certes été peu présente durant mon enfance mais je l’admirais beaucoup….Nous nous sommes vraiment retrouvées il y a peu et avons une vraie complicité depuis, je pense pouvoir le dire. Je sais qu’en cas de besoin, elle est là. C’est par exemple la seule à m’avoir offert un cadeau à MOI en venant me voir il y a peu sachant que je ne suis pas très bien. Elle aime mon fils certes, mais se souvient de notre lien et fait tout pour être présente dans les moments importants de ma vie.
De notre côté, pour le premier enfant, nous souhaitions privilégier la famille, avec ma tante par alliance (qui a toujours été là pour moi et adore les enfants) et le cousin de mon homme qu’il considère un peu comme son frère. Je sais qu’ils seront là pour mon fils. Qu’ils lui consacrent une place particulière dans leur vie. Ils ont accueilli la nouvelle avec tant de joie que j’ai failli en pleurer.
Et les prochains ?
Logiquement, à moins que Dame Nature soit capricieuse, il y aura un deuxième enfant. Et là nous souhaitons aller du côté des ami(e)s et savons déjà (hey, les amis qui lisent, pas de faux espoirs ou de demandes :p)…Des gens qui ont accueilli le premier et toute ma grossesse avec une telle joie que nous savons déjà qu’ils seront de formidables parrains et marraines. De plus, j’aime ce moment de l’annonce où les intéressés sont interloqués et à la fois touchés de notre confiance en eux…un peu comme une deuxième annonce de naissance. Désormais, on ne devient pas parrain et marraine juste pour la foi mais aussi pour la vie en général. Montrer un chemin le plus droit et joyeux possible, plein d’amour.
Et ça, je sais que nous n’en manquerons jamais grâce à eux…
Maman en Chantier