
Je peux être ici ou à l’autre bout du monde
Je peux être malade ou en bonne santé
M’enivrer, rêver ou pleurer
Je peux avoir 12 ans ou 82, je ne compte pas pour toi
Pourtant, tu seras toujours là
Je te regarde à cet instant comme je te regardais il y a 20 ans
La seule de nous deux qui n’a pas bougé c’est toi
Tu seras constante, toujours
Même quand je ne serai plus
Quand le dernier d’entre nous aura quitté cette terre
Toi tu seras là, comme un repère inaliénable
Alors je te regarde encore et je compte sur toi comme ancrage
Je t’admire comme sans doute des milliers d’êtres humaines au même moment
Tu nous connecte sans Internet
Je te vois et j’aperçois tous ceux qui t’ont vu et te verront
Mon fils, mes petits-enfants, mes ancêtres
Les hommes et les femmes
Les riches et les pauvres
Tout ce qui vit te contemple
Sans haine, sans reproche, sans regret, sans peur, sans ambition ni rancune
Tu es et seras, ma très chère Lune.
Maman en Chantier
Ps : retomber sur mes poèmes d’avant m’a redonné envie de laisser divaguer mon esprit. Je ne prétends pas que ce soit un beau poème, c’est juste qu’en voyant la Lune hier soir, j’étais partagée entre le plaisir d’admirer cet astre et la tristesse de me dire qu’elle n’est pas qu’à moi, et je ne me voyais pas en faire un véritable article. Que même quand je serai morte, d’autres penseront la même chose à leur tour et ainsi de suite. Alors qu’autour de nous, tout bouge tout le temps.
En revanche je compte me remettre un de ces 4 vraiment à la poésie. Sans prétention mais juste pour le plaisir…