Le 3 août je commençais ce nouveau régime (ou rééquilibrage alimentaire pour ceux qui n’aiment pas appeler un chat un chat). Franchement j’ai bien géré (et bien perdu). Ou plutôt je n’ai pas eu à gérer grand chose. Tout s’est déroulé de façon simple et sereine. Jusqu’à la semaine dernière…
Étiquette : motivation
Chut, maman DOIT maigrir !
Vous savez ce fameux deuxième projet…et bien c’est la deuxième fois de ma vie que je l’aborde. Avec angoisse, incertitude, espoir, et un certain plaisir aussi. Il y a 12 ans, je perdais 20 kg en 1 an. Après un bébé et une dépression, on prend les mêmes et on recommence.
Mes mauvaises habitudes de maman
Hier, j’ai lu avec intérêt l’article du blog See You Son qui parlait des réveils trop matinaux des enfants. Un peu honteuse, j’ai commenté en racontant ma situation…mon fils fait de grosses grasses matinées (couché à 22h samedi soir, levé à 11h30 ce dimanche, par exemple…). En semaine, c’est 8h15 en moyenne. Sauf que s’il arrive qu’il se lève plus tôt, genre 7h30, je grommelle, je me sens fatiguée et je me lève en mode zombie. En clair, j’ai pris de mauvaises habitudes qui me font un peu peur quant à l’arrivée d’un deuxième…
L’après dépression post-partum
Comme vous le savez (ou pas), j’ai vécu une dépression post-partum assez sévère l’année dernière. J’ai finalement repris le travail en août après 5 mois d’arrêt. Puis chômage, puis nouveau boulot (voir derniers articles), tout cela un peu contre l’avis de mon médecin. Parce que, vous vous en doutez, tout cela ne prend pas fin du jour au lendemain…
Une vie en chantier ?
Au départ, je voyais cela comme l’expression du petit être qui se développait en moi…Et puis j’ai compris que c’était plus que ça, que c’était ma vie entière qui dépendait de cette phrase et que ça ne s’arrêterait jamais…
Un bébé en chantier
J’ai été bercé par le dessin animé « Il était une fois…la vie ». Et dès que j’ai su que j’étais enceinte j’imaginais des petits bonshommes qui travaillaient comme dans un chantier avec les cellules, les hormones, les neurones...Je me disais qu’il y avait un chantier en moi et que notre éducation serait la suite de ce chantier. Qu’il y aurait toujours un travail à faire, un élément à améliorer, une voie à montrer, une vis à bien placer pour le rendre heureux. Chaque semaine, une application me montrait à quel taille de fruit il ressemblait…alors je l’appelait ma framboise, puis il se transformait en abricot…c’est ça aussi le cycle de la vie, un contrat passé (du moins quand le bébé est voulu) entre notre corps et nous même. Nous devenons artisans, ouvriers, maçons, mécaniciennes…
Je suis tellement en chantier…
Avec la dépression post partum, j’ai commencé à me nommer Maman en Chantier, car je me rends compte qu’avec l’arrivée de chou-bébé, c’est moi qui suit le plus en équilibre sur un échafaudage. C’est lui qui bosse pour que je grandisse, pour que je devienne meilleur et plus heureuse. Nous aussi travaillons pour lui mais pour le moment, à un niveau plus physique que psychologique. C’est un petit ouvrier de ma vie, et je travaille aussi en étroite collaboration avec mes proches, la psychologue, vous… Car oui, vous aussi m’avez aidé, surtout celles avec qui j’ai noué des liens étroits. Petit à petit, les neurones reprennent leur place, aidées par les médicaments. Mais le chantier ne sera jamais achevé je le sais…Jusqu’à ma mort je voudrai bâtir encore et encore pour ma famille, pour construire un monde plus doux pour eux. Ce soir je voyait le film « Inception » et je voyait toutes ces constructions…C’est cela que nous faisons tous au quotidien. Un jeu, une construction. Nous assemblons les pièces de notre vie (travail, manger, dormir, jouer, se faire plaisir..) dans ce monde peut-être pas si réel que ça. Alors j’espère que nous ferons le plus beau des interminables chantiers le plus sereinement.
Maman en Chantier
Kilos de grossesse, 1 an après…
Il y a un an, il ne me restait que quelques jours avant de découvrir mon bébé, et avant de découvrir ce bidon tout mou. Pendant ma grossesse, je me sentais très à l’aise avec mon image. Pour une fois, mes kilos servaient à quelque chose, n’étaient pas soumis à réflexion. Pas que je sois énorme, mais j’ai un surpoids constant depuis l’adolescence.
