Publié dans Ptitdeuz, Vie de maman en construction

J’ai consulté une coach en sommeil pour mon bébé

Bouuuuuhhh la nana qui sait pas se débrouiller toute seule. Oui je l’avoue, je n’ai pas su, j’ai craqué. Et si c’était à refaire, je n’hésiterais pas.

Mais Ptitdeuz dormait si bien ??!!

Ptitdeuz, mis à part ses premières semaines de vie de nourrisson (rien de plus normal !), a toujours beaucoup dormi. J’entends par là un sommeil apaisé et réparateur. Non il n’a pas tout de suite fait « nos » nuits mais même avec des réveils, tant que je sentais qu’il était bien et reposé, pas de soucis. Et puis ensuite il s’est mis à faire les mêmes nuits que nous, bonus supplémentaire pour nous bien sûr. On l’endormait aux bras, c’était parfois long, difficile, mais on voulait l’accompagner au mieux, il n’arrivait pas à s’endormir autrement. Même pendant les vacances où on a bougé à différents endroits, aucun changement, si ce n’est qu’il se levait plus tôt.

Puis la rentrée de fiston est arrivée…dans la foulée le berceau est clairement devenu trop petit et on l’a passé dans son lit parapluie (toujours dans notre chambre), le temps que le lit définitif soit monté dans leur chambre. Mais même dans le lit parapluie j’ai senti que son sommeil n’était plus le même, qu’il se réveillait à chaque bruit qu’on faisait et on s’est donc dit qu’il était temps de le faire dormir dans leur chambre. Je précise que je ne m’étais fixée aucun impératif sur le sujet, j’attendais de le sentir prêt. Et là je le sentais prêt, peut-être davantage que moi qui ai eu bien du mal à dormir les premiers jours sans lui, ce qu’il a pu aussi ressentir…

Un changement de chambre en demi teinte

On a donc installé son lit dans leur chambre…mais comme on l’endormait toujours aux bras, il fallait mettre en place une logistique un peu étrange j’en convient. En gros on couchait fiston, on endormait Ptitdeuz dans notre chambre et ensuite on l’emmenait dans son lit vu que sinon fiston nous parlait sans cesse, empêchant l’endormissement de son frère. Première nuit impeccable. Deuxième nuit, deux réveils inconsolables, on le ramène dans notre lit…et chaque nuit de pire en pire au point où on l’a repassé dans notre chambre dans le lit parapluie. Il finissait chaque nuit dans notre lit et même là il n’était pas bien, gigotait en pleurant. Dans la lit, dans les bras, rien n’allait. Il se rendormait 20 min, se réveillait, et ainsi de suite. Moi, je ne me rendormais plus.

On s’est mis à accumuler la fatigue, et surtout à se sentir de très mauvais parents et se dire qu’on ne réussirait plus jamais à dormir (la fatigue pousse tellement à bout qu’on en vient à ne plus espérer :p). Je me souviens d’une nuit où j’étais presque en joie parce qu’il avait dormi 3h d’affilé sans hurler… Pour fiston comme pour Ptitdeuz, j’ose le dire, les premières semaines (voire mois), il y a des réveils sans cesse et on fait avec parce qu’on est « dans le truc ». Mais pour en avoir parlé avec plusieurs d’entre vous sur Instagram je vois qu’on est beaucoup à avoir le même ressenti…quand on passe de bonnes nuits, ensuite il suffit de quelques nuits difficiles pour avoir l’impression d’être des zombies. Un peu comme une randonné en montagne…on grimpe, c’est difficile d’accord, mais ça va. Puis on fait une longue pause. Et là repartir est super dur. C’est pareil pour moi.

1 mois et demi plus tard il a déclaré une otite. Je me suis dis que ça pourrait expliquer quand même un peu ces nuits même si je ne pense pas qu’elle était là depuis 1 mois et demi, mais dans les semaines juste avant ça a évidemment pu jouer. Avec l’otite et son traitement est arrivé le covid pour moi et le chéri. Autant vous dire qu’entre les 3/4h de sommeil en moyenne chaque nuit, les enfant à gérer le jour et les symptômes de ce virus à la con, la période a été…spéciale.

Et puis la coach

Puis après avoir été testé positive je suis allé voir mon médecin traitant, ayant pris rdv avant même de savoir que j’avais chopé ça pour autre chose…on a bien sûr parlé de mes symptômes liés au virus, puis j’ai parlé d’autres problèmes que j’avais depuis environ 1 mois. La vue qui se brouille, très mal à un œil de temps en temps, des vertiges. Elle m’a demandé si je dormais bien et j’ai éclaté en sanglots, j’ai tout raconté. C’est elle qui m’a donné le numéro de la coach. Sans me forcer. mais en me disant que plusieurs parents qu’elle avait eu en consultation avaient été fortement aidé par cette personne.

Je suis rentrée toujours sur mes rotules covidiennes en me disant que ça servirait à rien, que je n’avais pas confiance dans ces personnes qui se disent « coach » et j’ai rangé le papier. On a laissé passé 2 jours et après une énième nuit qui devait comporter environ 15 réveils, on a dit banco.

Soyons clairs, on en avait parlé avec le chéri longuement avant…et on se disait qu’elle allait sûrement nous dire des choses qu’on savait déjà.

Le « rendez-vous »

Pandémie oblige, le rendez-vous a été téléphonique et a duré environ 45 minutes. On a parlé de l’histoire de Ptitdeuz depuis sa naissance, depuis quand ça avait changé, comment on l’endormait, tout ça… Vous le savez je suis toujours sincère sur nos expériences, et je ne peux pas dire que j’ai eu un feeling de folie et comme prévu, elle m’a donné des solutions que j’avais déjà en moi.

Et c’est justement ça qui fait que je n’ai pas regretté de l’avoir appelé ! Les solutions on les avait, mais dans quel sens, quand, comment, est-ce bon pour lui, bon pour nous….on avait tellement la tête dans le problème (et dans la fatigue) que nous n’étions pas capables de démêler les nœuds. Comme pour un conseiller conjugal, elle a eu ce rôle important de « tierce personne », neutre. Le fait d’entendre de sa bouche que oui c’était une bonne idée, et que même si ça pouvait mettre du temps ça irait, ça nous a aidé.

Dans les faits

En gros ce qu’elle a mis en lumière c’est qu’on ne faisait jamais la même chose pour le coucher. Alors oui endormissement aux bras certes, mais en fait il s’endormait dans nos bras dans une chambre pour finalement se réveiller dans un lit dans une autre pièce. Ou dans notre lit. Rien de stable quoi. Alors on a mis en place un rituel. On s’est posé et on a noté le déroulé d’un endormissement à partir de maintenant, toujours dans le même ordre. Pour l’endormissement aux bras, même si la coach avait suggéré de s’en passer, il était pour moi hors de question de lui changer ça aussi d’un coup, je me disais qu’on y penserait ensuite, et finalement c’est lui qui a décidé pour nous.

Les deux premières nuits de cette mise en place ont été horribles…il refusait d’être posé dans son lit. Mais refusait aussi d’être dans nos bras. On avait mis un matelas à côté de lui et on lui tenait la main vu qu’il refusait d’être contre nous. Et il hurlait. J’ai vraiment songé à le ramener dans notre lit, mais vu qu’il hurlait aussi habituellement dans notre lit, je me suis dit qu’on avait pas fait tout ça pour abandonner maintenant. Donc on a dormi sur le matelas en se relayant (pardon mais le laisser pleurer sans notre présence je ne juge aucunement ceux qui le font mais je ne suis pas capable). Deux nuits où lui comme nous n’avons pas dormi…sans parler de son frère à qui on a proposé de dormir dans notre chambre en attendant mais qui a refusé « je veux être avec lui, m’en fiche si il pleure » (bon ok à cette phrase j’ai pleuré d’émotion lol).

Et puis la troisième nuit, après le rituel, il a refusé l’endormissement aux bras, il gigotait en se tordant vers le lit. On l’a posé et on lui a tenu la main à côté. Il s’est endormi. S’est réveillé deux fois dans la nuit, mais s’est rendormi après notre passage pour le rassurer.

C’était il y a deux semaines. On ne l’endort plus aux bras. Parfois il pleure 20 secondes quand on quitte la pièce, et dodo. Quand il se réveille la nuit, le temps qu’on se lève pour aller vers la chambre la plupart du temps il s’est déjà rendormi. Les réveils se passent dans la bonne humeur avec son frère. On l’entend faire des « tatatatatat » pendant que son frère raconte ses histoires à son « choupinou ». Rien n’est jamais gagné, mais on profite de pouvoir dormir. On profite VRAIMENT.

Alerte alerte

Je sais que je suis hyper relou à vous le répéter à chaque fois mais chaque histoire et chaque enfant est différent. ça a marché pour nous, ce n’est peut-être pas ce qu’il vous faut à vous. Il peut aussi y avoir des causes physiques autres, ou tout simplement un processus en cours. Cet article n’est pas destiné à faire de la pub aux coachs, mais si vous sentez qu’il vous faut une aide extérieure, que vous ne savez plus faire la part des choses, allez-y, que ce soit votre médecin, un psy. Je ne regrette tellement pas. On aurait pu faire ça seuls, évidemment, mais on avait trop la tête dans le guidon pour mettre tout ça en place. La fin paraît Bisounours je sais, mais cette dose Bisounours je la prends sans problème. On aura peut-être d’autres périodes difficiles niveau sommeil bien entendu (avec fiston on a eu des hauts et des bas en 4 ans et demi aussi et c’est normal !), on avisera en conséquence, mais là c’était la solution pour nous à ce moment, c’est tout. J’envoie en tout cas plein de courage aux parents et aux enfants qui vivent des nuits difficiles et peu reposantes.

Maman en Chantier

Ps : et oui, il continue la sieste sur nous par contre, ce sont deux moments qu’il distingue sans soucis. Et même si ça m’empêche de faire des choses je prends un grand plaisir à continuer à partager ce moment là avec lui.

12 commentaires sur « J’ai consulté une coach en sommeil pour mon bébé »

  1. Bonjour.
    Nous aussi on la fait. Bébé de 2 ans qui s’endormait uniquement dans notre lit. L’endormissement durait jusqu’à 1h30. 7 a 8 réveils par nuits. Siestes uniquement dans sa poussette. Une cata. On en pouvait plus. On s’est fait accompagné 3 semaines. Et effectivement on a les solutions mais on arrive pas à penser calmement et on pense que ça fonctionnera pas. Aucun regret de notre côté aussi. Surtout qu’elles s’adaptent vraiment à vous. Je ne pouvais pas non plus le laisser pleurer ou le laisser seul. Donc on a fait autrement.
    Je me retrouve complètement dans votre expérience. Ça fait du bien de lire ça.
    Merci !!!

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  2. Qu’est-ce que c’est dur l’endormissement des enfants ! Et on se demande si on fait bien ou pas et on n’a pas le coeur de les laisser pleurer, mais il y a un moment où on ne peut plus physiquement car ils nous vampirisent. On se demande aussi comment on avait fait pour le premier, c’était si dur que ça ? Courage, votre petit bout va trouver son rythme et vous allez pouvoir progressivement vous sauver sur la pointe des pieds et avoir de vraies nuits avec du sommeil !

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    1. Ah ben là maintenant on dort très bien 🥰 et on savoure de fou. Et pour le premier on a eu des périodes difficiles mais jamais comme ça…du moins la nuit. lui, c’était qu’il n’a fait aucune sieste avant 1 an. Jamais. Aucune. Ni chez nous ni chez nounou. Donc autant dire que le problème était autre…vu que du coup il était lui aussi constamment crevé. Mais il dormait bien la nuit 🙃

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    1. Bonjour merci beaucoup je trouve ça tellement essentiel de savoir demander de l’aide…mais avant d’avoir ma dépression post partum pour mon grand justement je ne savais pas, je trouvais ça humiliant. Maintenant je sais que ça peut éviter tellement de problèmes 🙈.

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  3. zut le comm est parti tout seul grrr, je disais que j’ai bien connu ces mauvaises nuits avec mon 1er, il a aussi passé des nuits dans notre lit, très mauvaise habitude, après je m’endormais à coté de son lit en lui tenant la main, c’est pas mieux. Enfin à bout on ne sait plus que faire, courage

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